Oraison funèbre

Lors d’un décès, la chose qui m’attriste autant que le caractère douloureusement irréversible de la mort, c’est bien l’oraison funèbre.

Je regrette simplement que le ou la disparu(e) ne puisse entendre toutes ces belles paroles énoncées à son égard .

Pourquoi attend-on toujours la disparition de quelqu’un pour reconnaître son mérite et honorer sa mémoire par cette eulogie ?

S'il avait entendu ces éloges de son vivant, sa vision de la vie et sa confiance en soi auraient été différentes et l’auraient sûrement rendu plus heureux, car la valeur de toute personne est décuplée quand elle est reconnue…
Deuxièmement ce sont les condoléances… car dans ces moments de grande souffrance, les mots me semblent tellement vains et parfois ces paroles dites dans le sens de soulager ne font que rajouter la peine….En fait, seul le temps arrive à atténuer et à effacer les douleurs!

El Imam Ali (Paix sur son âme) avait présenté ses condoléances à une famille éplorée en ces termes : « Vous n’êtes pas les premiers et vous ne serez pas les derniers. Votre défunt ne voyageait il pas? Eh bien considérez qu’il est parti encore en voyage. De toute façon, s’il tarde à revenir, vous ne manquerez pas de le rejoindre! »

Troisièment ce sont toutes ces festivités qui entourent la dépouille et ces dépenses inacceptables que la famille du défunt doit assumer alors qu'elle se trouve dans une période difficile..

C'est totalement à revoir et à simplifier!

Dr Ferdjani Djamila

16/10/2012